Plan d'études du mémoire

Jacky Mauduit           Plan d´études du mémoire de maîtrise

                                    

 

Présentation du sujet

                      Ce commentaire de traduction prend en considération les phénomènes culturels de tradition culinaire suédoise ayant rapport à la table de Noël et de grande référentialité ce qui complique le passage de ces termes culturels du suédois vers le français.

                       Nous nous sommes interrogés sur les noms propres et leur traduction puis encore sur les structures syntaxiques à l´aide du procédé contrastif élaboré par Olof Erikssondans son livre språk i kontrast pour mieux réexprimer certaines propositions suédoises dans la langue cible, d´en comprendre tout d´abord le sens dans un contexte culturel et non les significations des mots, et d´effectuer une comparaison et une transposition des signifiants du suédois dans les significations du français.

                      La cohérence de la langue française et sa prépondérance pour le substantif ont été des sujets de grande importance dont l´étude nous a permis d´explorer des options dans notre traduction.

 Objectif

                      Nous avons comme objectif de reconnaître les démarches des deux langues en les opposant, comme indispensable coopération réussie pour l´intérêt de celles-ci, et surtout d´analyser l´importance de nos décisions faites à ces raisonnements.

                      Il se fait tout naturel d´éclaircir la complexité de phénomènes hétérogènes dans le but de mieux distinguer les valeurs sémantiques et pragmatiques que ces particularités renferment dans chaque langue et chaque culture.

 Questions problématiques

                       La soutenance de ce mémoire reste la question majeure au plan d´études présenté.

                      Quelles sont, en effet ; les stratégies de traduction à utiliser pour résoudre les problèmes posés à travers le référentialité des phénomènes culturels sans équivalents dans la langue cible et à travers la spécificité linguistique et solennelle du Noël suédois dans l´intention de rendre fidèlement et idiomatiquement la langue source au caractère symbolique et cérémoniel évoquant un grand dynamisme et une information comprimée ?

                      Comment donc compenser les sens perdus et comment traiter les expressions suédoises qui n´ont pas d´équivalents en français et plus particulièrement les mots composés suédois formés de composants sémantiquement complexes pour mieux en transmettre tout le sens ?

                      Quelle est l´importance de nous tenir étroitement  au texte d´origine tout en concentrant nos efforts sur la stylistique de la langue cible afin de contribuer à un certain dynamisme et de mieux l´intégrer à ses futurs lecteurs ?

                      Quelles sont nos possibilités dans ce mémoire de créer des équivalences c´est à dire de trouver de bons procédés pour rendre compte des mêmes situations et de traduire avec clarté et précision ? Quelles en sont aussi nos limites quant à l´emploi des parties du discours différentes dans les valeurs sémantiques ? Ces questions semblent être les problèmes majeurs de notre analyse de traduction sur le contenu et la forme ainsi que le sens des extraits choisis dans le livre de Noël de Jan-Öjvind Swahn ?

                      Quelle est notre capacité de créer des équivalences tout en les formulant de la meilleure façon pour mieux correspondre au type de message mais aussi quels procédés stylistiques pourraient être employés dans tel ou tel type de texte à traduire ?

 Méthode et procédé

                      Le fait de faire connaître les moeurs et les traditions du Noël suédois à un public français sera un défi linguistique qui demandera quelques distinctions pour mieux déchiffrer et comprendre la culture de la langue source.

                       Il va de soi que les phénomènes culturels de référentialité spécifique seront la source principale de notre recherche.

                       Il nous faudra choisir avec réfléxion et sensibilité, aussi bien sur le plan du lexique comme celui de la syntaxe, et dans ce cas éviter une trop grande influence du suédois sur notre traduction du français.

                      Nous sommes particulièrement intéressés des espèces verbales et nominales renforcées par des particules et des prépositions en suédois, nécessitant l´étoffement des verbes français à l´aide de substantifs ou autres parties du discours pour en faire des collations stylistiques à l´équivalence de la langue cible.

                       Il s´agit de placer la langue de départ dans son contexte, d´y trouver une situation semblable pour la traduire correctement. La conformité des situations permet alors une traduction de même valeur, d´un meilleur degré d´équivalence et de même sens c´est-à-dire d´équivalent approximatif à l´aide de quelques explications supplémentaires.

                       Notre attention sera portée sur les phénomènes culturels représentés en majorité par les noms composés de grande compléxité et par les noms propres.

                      Nous nous soutiendrons de recherches appliquées de linguistes connus mais aussi d´ethnologues intérressés de civilisation et de savoir sur la gastronomie.

                      Un autre document, nous servant de base à la description et à l´étude de phénomènes culturels, a été la traduction de Lydie Rousseau sur les fêtes traditionnelles en Suède, nous aidant à nous engluer dans l´analyse purement linguistique des phrases et de ne pas rester trop étroitement figés au sens du texte suédois ce qui ferait obstacle à en explorer les options.

 Résultat

                       Le but de ce travail de traduction et son commentaire était d´en savoir ses limites mais aussi d´en élaborer nos possibilités sur un corpus de thème culturel et donc référentiel puis encore le fait de faire passer entre autre les valeurs sémantiques du suédois vers le français, c´est-à-dire d´en évaluer le degré d´équivalence et la conformité.

                       Cette analyse de traduction montre que la traduction littérale doit être mise à priori mais que cette méthode est souvent compromise en ce qui concerne les phénomènes culturels pour des raisons de manque d´équivalents dans la langue cible.

                      Tout en consultant les dictionnaires bilingues, nous avons pu remarquer que la traduction de mots spécifiques se fait à l´aide de permutation, on change de variables entraînant les mêmes démarches affectives, mais aussi à l´emploi de paraphrases définitoires ou de réécritures approximatives. Est-il par exemple préférable de traduire julbordet par la table de Noël ou le buffet de Noël ? Bien que le buffet de Noël fasse allusion à un assemblage de plats variés là où les convives se servent eux-mêmes, nous préférerions le mot table, plus familier, chaleureux et spécifique.

                      Les équivalences absolues se font rares dans les dictionnaires bilingues en ce qui est des expressions culturelles en raison de conceptions et d´expressions différentes entre cultures. Les associations référentielles dans la langue cible manquent à celles de la langue source quelqu´en soit un contexte socioculturel ou psychologique de structures linguistiques.

                       Nous avons montré que les mots composés suédois présentent de nombrueuses difficultés de traduction en français vu leur compléxité sémantique.

                      Quand la référentialité nous manque en traduction, il faut procéder à des généralisations qui risquent de neutraliser la langue source et d´en affaiblir son dynamisme et sa spécificité. Ces mots composés suédois, difficiles à appréhender nous donnent une bonne raison d´entreprendre des analyses sémantiques et d´en dégager des phénomènes qui ,en effet, seraient autrement impossibles de mettre à nu. Ces stratégies aideront à traiter les langues dans leur propre spécificité et à renoncer de ce fait à être trop influencé par la langue source au cours de la traduction.

                      Une autre solution serait d´utiliser des paraphrases qui, bien entendu, doivent être employées correctement vu qu´on se sert de mots différents à ceux de la langue source. Les réecritures laissent une certaine liberté de traduction lexicale et syntaxique. Elles aident à éclaicir le sens des mots/expressions culturelles pour faciliter leur compréhension d´origine et de faire revivre la signification de ces derniers. On formule alors d´une autre manière que l´original tout en maintenant la même signification. Ce qu´il faut surtout, c´est de faire de nouvelles recherches afin de découvrir de nouvelles possibilités de traduction.

                      Le français, aux structures linguistiques très divergentes du suédois, il va de soi d´établir de solides stratégies pour pouvoir faire face aux problèmes de traduction. Traduire du suédois au français signifie qu´il faut essayer de jouer sur l´étendue des choses pour en arriver à une traduction stilistique convenable dans la langue cible. La phraséologie nous a pris beaucoup d´attention pour résoudre les problèmes stilistiques et pragmatiques dans la langue cible tout en restant fidèle à la langue source. Certes, les influences de la langue source sont innévitables à un jeune traducteur. Le patrimoine culturel ou de civilisation dont l´épanouissement est propre à la langue n´arrangera rien aux problèmes posés.